Je suis Lilly
Vincent Villa
Quand le mal est tout proche…
Après la mort de sa sœur Lilly, Nina n’a plus qu’un objectif : se venger. Alors que le hashtag #JesuisLilly devient le symbole de la lutte contre les féminicides, une militante est brûlée vive... Sur un sujet d’actualité, un roman fort et palpitant.
Lilly, massacrée à la hache par son ex-compagnon, depuis disparu. Pour beaucoup, un malheureux fait divers. Pour Nina, sa petite sœur, le pire des crimes. La jeune boxeuse ne rêve que de vengeance… Alors que Lilly devient le symbole de la lutte contre les féminicides à travers le hashtag #JesuisLilly, l’affaire prend une tournure plus dramatique encore : à quelques heures d’une manifestation, une militante est brûlée vive… Sur un sujet tragiquement d’actualité, un roman fort, pertinent et palpitant.
Fiche technique
- Compilation
- Non
- Hauteur (mm)
- 28
- Largeur (mm)
- 110
- Profondeur (mm)
- 180
- Auteur
- Vincent Villa
- Type de livre
- Noir
- Reliure
- Brochée
- Nombre de pages
- 632
- Poids (Kg)
- 0.322
- Date de sortie nationale
- 17/03/2022
- Editeur
- SODI-ART
- Format
- Poche
- Exclusivité
- Non
À propos de l’auteur
Vincent Villa
De la presse sportive au thriller glaçant, la plume littéraire est capable de brillants détours ! Vincent Villa incarne avec brio ce prisme de l’écriture. Mais… qui est Vincent Villa ?
Né au début des années 70 dans le sud-ouest de la France, Vincent plonge très tôt dans la lecture. Il dévore les grands classiques tout comme la littérature policière. Diplômé de « Sciences Po », puis du Centre de Formation des Journalistes en 1998, il deviendra journaliste sportif : treize années au sein de « France Football », puis il rejoint la rédaction de l’Equipe en 2014.
Spécialiste du football depuis ses premières armes en journalisme, Vincent est attiré par l’écriture romanesque dès 2003 : une thérapie personnelle pour enjamber des difficultés professionnelles. La plume littéraire reviendra toquer plus tard, en 2017. Depuis des années, les romans à suspense accaparent ses moments de lecture, et écrire à son tour devient une lumineuse évidence ! Une année plus tard nait son tout premier roman, « Je mangerai ton cœur ». L’écriture est déjà ciselée, l’intrigue complexe, les personnages denses !
Tour à tour sombre, romantique, haletant, journalistique, poétique, ce thriller attire l’attention des défricheurs de talent chez France Loisirs. Fin 2019, Vincent Villa rejoint les nouveaux auteurs des « Editions du 123 ».
En 2020, ce titre est lauréat du salon du livre du Pays Noir, à Charleroi. Mais un second polar est déjà prêt, et édité à peine quelques mois plus tard. A travers « Paradiction », paru au printemps 2021, la plume devient davantage sombre et tortueuse, trempée dans le machiavélisme social et l’obscurité des âmes.
Pour la rentrée littéraire, « #Je suis Lilly » renoue avec une thématique chère à cet écrivain sensible, les violences faites aux femmes. Ce troisième thriller renoue avec la noirceur vengeresse et les rebonds macabres, en arrière-plan de l’insoutenable résignation pour un fait divers tragique : un meurtre, un féminicide. Ecrivain déjà prolifique, Vincent Villa est tout autant chroniqueur passionné de polars contemporains. Inspiré par des thématiques ancrées dans l’actualité, cette plume percutante aime l’écheveau conflictuel de la conscience, aux confins de la moralité et des pulsions primaires. Et les intrigues entrelacées libérant la tension du dénouement, comme l’achèvement complexe d’un puzzle littéraire.
En déplacements fréquents, Vincent Villa aime aussi écrire aussi… des chansons ! Ecrire en tous lieux, à tout moment. Mais dans l’intimité de ses murs, c’est le silence qui est alors allié pour l’écriture.
Rencontre avec Vincent Villa
S’attaquer à la violence faite aux femmes, un sujet loin d’être anodin ! Pour son troisième roman, Vincent Villa ose ce sujet délicat mais nécessaire et nous en dit plus sur ce thriller contemporain…
Vous vous emparez d’un sujet tristement d’actualité, les féminicides…
Une envie qui remonte à loin ! En 2003, j’avais écrit un roman ayant trait aux violences conjugales. Je trouvais qu’on ne parlait pas assez de ce grave sujet de société. Mais je n’avais pas trouvé d’éditeur, à l’époque. Quand j’ai eu le bonheur d’être publié, il m’est apparu évident de me consacrer de nouveau à cette thématique en l’élargissant sur les violences faites aux femmes. Il y a encore tellement à faire… Pour la petite histoire, le titre de ce roman jamais paru était Les caresses du diable. Une expression que j’ai glissée dans #JeSuisLilly, comme un clin d’oeil…
Avez-vous hésité en tant qu’homme à prendre la plume ?
Je ne me suis jamais posé la question. Je ne pense pas que ce sujet soit réservé aux femmes. Et puis, il s’agit avant tout d’un thriller écrit pour bousculer les consciences et non d’un récit intimiste qui tournerait autour du calvaire d’une victime. Comme d’habitude, je me suis amusé à croiser des intrigues. J’ai bien fait attention à ce que le message que je veux faire passer ne prenne pas du tout le dessus sur le côté page turner espéré.
Est-ce important pour vous de délivrer un message en plus de raconter des histoires ?
Oui je suis très fier du succès au Club de Je mangerai ton coeur, qui n'avait pas cette dimension. Mais depuis Paradiction, j'ai envie d'adosser mes histoires à des thématiques sociétales fortes.
Ce roman, c'est aussi la suite d'une belle collaboration avec France Loisirs...
C'est une incroyable aventure ! À l'idée que mon troisième roman paraisse en seulement dix-huit mois, j'ai le vertige ! Et je fourmille d'idées pour la suite. J'ai hâte désormais de recommencer à croiser les lecteurs dans les boutiques puisque la pandémie m'a énormément privé de ces moments-là.
Comment votre perception de votre travail d'écrivain a-t-elle évolué depuis vos débuts ?
J'ai appris à m'entourer peu à peu de quelques personnes qui adorent les thrillers et qui sont mes premières lectrices. Ce retour est primordial.
Déjà de nouveaux projets d'écriture ?
Je réfléchis à une histoire autour de l'ADN. Je n'en dirai pas plus. Il faut toujours garder un peu de mystère !