Mon cœur a déménagé
Michel Bussi
« Papa a tué maman. » Du haut de ses sept ans, Ophélie a presque tout vu. L’acte de son père, mais aussi l’homme qui aurait pu sauver sa mère. Dès lors, elle n’a plus qu’un but : se venger ! Une quête obsessionnelle à travers laquelle Michel Bussi prend plaisir à nous manipuler.
« Papa a tué maman. » Du haut de ses sept ans, Ophélie a presque tout vu. Son père n’est pas le seul coupable ; un homme aurait pu sauver sa mère. Dès lors, Ophélie n’a plus qu’un seul but : retrouver les témoins, rassembler les pièces du puzzle qui la mèneront jusqu’à la vérité… et se venger ! Une quête obsessionnelle aux allures de récit initiatique, à travers lequel Michel Bussi prend à nouveau un malin plaisir à manipuler ses lecteurs.
“Chers lectrices et lecteurs de France Loisirs, je suis très heureux de vous présenter mon nouveau roman, Mon coeur a déménagé. Vous y découvrirez Ophélie, surnommée Folette, une jeune enfant placée en foyer après le meurtre de sa mère. Ce roman rend hommage aux travailleurs sociaux, mais aussi à ma ville, Rouen. Il nous plonge enfin dans les années 80 et surtout 90, au temps du Minitel et des tout premiers GSM.J’ai voulu écrire un roman émouvant, social, drôle, haletant. Je me suis beaucoupattaché à Folette, à son éducatrice Béné, à ses meilleurs amis Steve et Nina. J’espère que vous aussi, vous aurez envie de l’accompagner dans sa quête, et de trembler, rire et pleurer avec elle.” Michel Bussi
Fiche technique
- Compilation
- Non
- Auteur
- Michel Bussi
- Type de livre
- Noir
- Reliure
- Brochée
- Nombre de pages
- 400
- Poids (Kg)
- 0.46
- Date de sortie nationale
- 11/01/2024
- Editeur
- PRESSES DE LA CITE
- Format
- Grand format
- Exclusivité
- Non
À propos de l’auteur
Michel Bussi
Confidences de Michel Bussi, en direct de son astéroïde…
Auteur fidèle au Club, Michel Bussi a accepté de répondre à nos questions pour nous en dire plus sur Code 612, son roman atypique, et sur son attachement au Petit Prince, œuvre fondatrice…
Cette enquête sur la mort du Petit Prince vous hantait-elle depuis longtemps ?
Oh oui, depuis au moins l’adolescence, et sans doute avant. J’ai toujours ressenti qu’il y avait derrière la morale de ce conte un mystère que je ne comprenais pas. Un sens caché à décrypter. La personnalité de Saint-Exupéry me fascinait aussi… peut-être remplaçait-elle chez moi la figure paternelle que j’avais peu connue.
Que ressent-on au moment de s’approprier un mythe, de la peur, de l’excitation ?
Un immense soulagement, car j’ai longtemps cru que cette contre-enquête ne serait jamais publiée. Mes théories peuvent tout de même apparaitre comme assez osées… Mais tous les amoureux du Petit Prince qui l’ont lue ont aimé cette relecture du conte. C’est un véritable hommage, mais qui révèle aussi les zones d’ombre de la vie de Saint-Exupéry et plusieurs regards possibles sur le message du Petit Prince.
Avec vous, voyage-t-on aussi de planète en planète ?
Plutôt d’îles en îles… et un avion remplace le vol d’oiseaux sauvages… mais comme dans le conte, mon duo d’enquêteurs va rencontrer une galerie de personnages/témoins originaux et décalés, qui ont tous des secrets à révéler.
Comment expliquez-vous que l’aura du Petit Prince perdure encore aujourd’hui ?
Le Petit Prince est devenu une sorte de bible laïque, un ouvrage qui délivre un message universel transcendant les religions et les nations. Certains peuvent le trouver naïf, je le trouve au contraire très transgressif, surtout aujourd’hui où presque aucun responsable politique dans le monde n’ose sortir d’un cadre de pensée national.
Quelle influence ce livre a-t-il eue sur votre œuvre et vous ?
Si l’on reprend tous mes livres, presque tous contiennent une référence au Petit Prince ! Dès le premier, Gravé dans le sable. On y retrouve mes thèmes de prédilection : l’enfance, la quête d’identité, le voyage, la liberté contrariée par la responsabilité… et bien entendu… un meurtre !
Vos fidèles lecteurs trouveront-ils des clés de vos propres romans dans cet ouvrage ?
Je l’espère ! J’ai tenu à introduire dans Code 612 du suspense, des hypothèses, des rebondissements, même si ce roman est plus ludique, plus poétique que les autres. L’objectif était aussi qu’en refermant ce livre, les lecteurs connaissent presque tout sur Saint-Exupéry et le Petit Prince, mais aussi se précipitent sur Internet ou d’autres livres pour enquêter à leur tour !
Vous qui êtes désormais aussi auteur pour la jeunesse, que vous apporte cet exercice ?
J’ai toujours considéré la littérature pour la jeunesse comme la forme littéraire la plus pure, la plus imaginative, la plus libre, sur le fond comme sur la forme. Dès qu’on écrit pour les adultes, on est bridé par l’esprit de sérieux. Une forme de magie est inévitablement perdue. Mais beaucoup de grandes personnes ne comprendront jamais que ça a tellement d’importance…
À la valse des sentiments, Michel Bussi choisit toujours d'enchaîner par… un twist. L’écrivain s’est fait connaître comme le roi des chutes inattendues : ses fins nous forcent à réenvisager les premiers chapitres de ses best-sellers sous un nouveau jour.
Avant l’écriture, c’est carte en main qu’il s’est forgé une solide réputation, en tant que professeur de géographie à l’université. Mais il n’a jamais délaissé sa passion pour raconter des histoires : après une première tentative dans la vingtaine, c’est quinze ans plus tard qu’il publie Code Lupin, son premier roman, entre énigmes et hommage à Maurice Leblanc.
Tout s’accélère à la fin des années 2000 : la manière Michel Bussi séduit un public de plus en plus large. Sa recette ? Des personnages forts, une recherche d’origine, des rebondissements, des titres inspirés de la chanson française. Les succès d’Un avion sans elle, de J’ai dû rêver trop fort ou du Temps est assassin le font entrer au panthéon des auteurs les plus lus et appréciés du troisième millénaire.
Il est notamment l’auteur de :
Nymphéas noirs (polar le plus récompensé en 2011)
Un Avion sans elle (Prix Maison de la Presse 2012)
Ne lâche pas ma main
N'oublier jamais
Gravé dans le sable
Maman a tort
Le temps est assassin