L'impossible retour

L'impossible retour

Amélie Nothomb

Voyage en pays hanté
Amélie Nothomb accepte d’accompagner une amie lors d’un voyage au Japon. Entre émerveillement, souvenirs morcelés, incompréhensions culturelles et nostalgie indicible, l’écrivaine raconte de son écriture légère et singulière ce voyage pas comme les autres.
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18,90 €

Amélie Nothomb accepte un peu malgré elle d’accompagner son amie Pep, photographe, lors d’un voyage au Japon. Ces retrouvailles avec le pays de ses premières années devraient l’enchanter, elles la plongent dans une profonde inquiétude. Entre émerveillement, souvenirs morcelés, incompréhensions culturelles et nostalgie indicible, l’écrivaine raconte de son écriture légère et singulière ce voyage pas comme les autres.

Guillemet – Tu ne vas pas recommencer avec ta nostalgie, n'est-ce pas ?– Tu as raison. La nostalgie : je ne m'y étais déjà que trop adonnée. Il s'agit de ma pathologie invétérée. Il faut donc que je lui résiste. N'était-il pas temps que je redécouvre le Japon sans être obsédée par ce que j'y avais vécu ? Mon pèlerinage sur les traces de mon passé nippon, je l'avais effectué au moins à deux reprises. Pep voulait que je remette mon compteur à zéro. C'était un bon plan. En serais-je capable ?

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Fiche technique

Compilation
Non
Auteur
Amélie Nothomb
Type de livre
Noir
Reliure
Brochée
Nombre de pages
162
Poids (Kg)
0.221
Date de sortie nationale
21/08/2024
Editeur
ALBIN MICHEL
Format
Grand format
Exclusivité
Non

À propos de l’auteur

Née en 1967 à Kobé (Japon), Amélie Nothomb est issue d'une très ancienne famille bruxelloise. Elle partage aujourd'hui son temps entre Bruxelles et Paris, mais a passé son enfance et son adolescence en Extrême-Orient, notamment en Chine et au Japon où son père était ambassadeur. Elle a également séjourné au Bengladesh et aux États-Unis, pour ensuite regagner la Belgique à 21 ans. Elle parle japonais et a été interprète à Tokyo.

C'est en 1992 qu'elle a fait une entrée fracassante dans le monde des lettres avec son roman Hygiène de l'assassin (Prix littéraire de la Vocation et Prix Alain Fournier, décerné à Bruxelles). Son talent est confirmé avec les romans suivants :

Le Sabotage amoureux
Les Combustibles
Les Catilinaires (Prix du jury Jean Giono)
Peplum
Attentat
Mercure
Stupeur et tremblements
Métaphysique des tubes
Cosmétique de l'ennemi
Robert des noms propres
Antéchrista
Biographie de la faim
Acide sulfurique
Journal d'Hirondelle
Ni d'Eve ni d'Adam
Le Fait du Prince
Le Voyage d'Hiver
Une Forme de vie
Tuer le père
Barbe bleue
La Nostalgie heureuse
Pétronille

Stupeurs et tremblements, qui s'est vendu à plus de 500 000 exemplaires, a reçu le Grand Prix du roman de l'Académie française 1999 ex aequo avec Anielka de François Taillandier et le Prix Internet du livre. Il a été porté à l'écran en 2003 par Alain Corneau avec, dans le rôle principal, Sylvie Testud.

Cette ``graphomane malade de l'écriture``, comme elle se définit elle-même, continue à arborer dans ses textes nombre de névroses et les thèmes qui lui sont chers : la beauté féminine et la fascination qu'elle engendre chez les hommes, l'ambiguïté du désir

Elle publie environ un roman par an (mais assure en avoir conçu quatre fois plus) et ses écrits sont désormais traduits dans 37 langues. Le Crime du comte Neville est son 24e roman.


AMÉLIE NOTHOMB en 5 objets fétiches

Les romans d’Amélie Nothomb sont tour à tour étranges, sulfureux, dérangeants… mais toujours passionnants. Ils ne cessent de fasciner des lecteurs toujours plus nombreux. En attendant de dévorer Premier sang, découvrez ce portrait en 5 objets dont l’auteure ne se sépare jamais, paraît-il !


Flûte de champagne

Des bulles pour Amélie ! Quand elle est en séance de dédicaces, ce n’est jamais sans sa coupe de champagne. Elle voue une véritable passion à ces petites bulles alcoolisées depuis… l’âge de 3 ans, selon la principale intéressée. Elle participait en cachette aux réceptions données par son père ambassadeur et protait ainsi de ce précieux nectar, en vidant les ûtes abandonnées par les convives. L’auteure a d’ailleurs coné posséder une réserve de champagne à en faire pâlir plus d’un et elle a consacré tout un roman à cette addiction. Dans Pétronille, son double de ction témoigne en effet de son amour pour ce breuvage à faire tourner les têtes… Ça pétille dans le cerveau d’Amélie !


Cahier et stylo

Ne pensez pas qu’Amélie Nothomb rédige ses romans sur un ordinateur. Ni même sur une bonne vieille machine à écrire. Non, l’écrivain belge préfère manier le stylo, à l’ancienne. Un stylo Bic de préférence, même si elle raffole de sa plume Waterman en argent et ivoire. Et elle écrit sur des cahiers en papier recyclé. Si chaque rentrée littéraire depuis Hygiène de l’assassin en 1992 voit l’arrivée sur les étals des librairies d’un nouveau Nothomb, il ne s’agit que d’un roman parmi tant d’autres qu’elle imagine chaque année. Elle possède ainsi des centaines de cahiers noircis de ctions dont elle espère bien que personne ne les lira après sa disparition.


Chapeaux

On peut dire qu’Amélie Nothomb travaille du chapeau ! Jamais une séance de dédicaces ou une apparition publique sans la voir revêtue d’un couvre-chef. Si elle en possède de nombreux, son préféré est un haut-de-forme qu’elle garde même lorsqu’elle prend l’avion. Un chapeau de magicien qui lui a été offert par une lectrice et dont elle ne se sépare presque jamais. On donnerait cher pour savoir ce qu’il y a sous ce grand chapeau !


Mitaines

Pour Amélie Nothomb, les mitaines sont les porte-jarretelles des mains. À l’instar de son précieux haut-de-forme, l’auteure se pare toujours de mitaines en dentelle de Calais pour aller à la rencontre de ses lecteurs. Une petite coquetterie qui fait son charme et qui lui a valu sa réputation d’écrivain gothique. Elle en possède toute une collection et porte sa préférence à celles qui sont brodées de noir et d’or. 


Miroir

Amélie a toujours eu du mal à aimer ses traits. Aussi, le miroir est-il son meilleur ennemi. Ce qui ne l’empêche pas de tolérer celui qui lui a été offert par une personne proche, an qu’elle apprenne à se regarder sans déplaisir. Un apprentissage qui lui a donné de l’inspiration, puisqu’on lui doit la parution du roman Mercure en 1998, ou l’histoire d’une jeune lle qui ignore à quoi elle ressemble...