Olivia Ruiz

Auteur : Olivia Ruiz
De son vrai nom Olivia Blanc, Olivia Ruiz voit le jour le 1er janvier 1980 à Marseillette près de Carcassonne.
Son père, musicien, fait partie de la formation ``Didier Blanc et la Belle Histoire``. Olivia joue pour la première fois, à 12 ans, avec la troupe ``Médiévales``.
À 15 ans, elle forme le groupe``les Five`` avec quatre amis. Mais c'est avec son père qu'elle partage vraiment sa passion. Ils forment un duo et reprennent les tubes de Claude Nougaro, l'idole de la jeune fille.
En 2001, son diplôme en poche, elle s'inscrit à la ``Star Academy``. Elle ira jusqu'à la demi-finale mais sera battue par Jenifer, la gagnante.
À sa sortie du château, l'étiquette de ``star académicienne`` lui colle à la peau. Mais la persévérance d'Olivia paie. Juliette lui écrit la chanson J'aime pas l'amour qui donne le titre de son premier album, sorti en 2003. Elle remporte son premier disque d'argent. En septembre, elle assure la première partie des Têtes Raides, d'Arthur H ou de Tryo.
Un an après, le public de la Cigale consacre son talent scénique. En novembre 2005, Olivia sort La Femme chocolat, un disque original et frais qui fait fondre plus de 500 000 Français. L'album est nominé aux Victoires de la Musique en 2006.
Mais la consécration arrive en 2007 : Olivia Ruiz remporte la Victoire de l'artiste féminine de l'année et celle du meilleur spectacle musical.
 
 

OLIVIA RUIZ, ARTISTE MULTIPLE

Portrait 

Si la carrière d’Olivia Ruiz était une commode, elle comporterait trois tiroirs différents. Un très grand consacré à la musique et deux plus petits, mais à la taille extensible, dédiés à l’écriture et à la comédie. Et si on les ouvrait ?

UNE CHANTEUSE RECONNUE
La première fois que le public découvre la personnalité volcanique et attachante d’Olivia Ruiz, c’est sur TF1, en 2001.
Apprentie chanteuse, elle subjugue la Star Academy de sa voix pimentée aux inuences hispaniques.
Il faut dire que la jeune femme a grandi auprès d’un père qui a fait de la musique son métier. Si elle échoue aux portes de la nale, cela ne l’empêche pas d’être remarquée par une maison de disques avec laquelle elle signe J’aime pas l’amour, sorti en 2003.
Mais le véritable succès arrive avec La Femme chocolat. Son style unique s’y déploie sur des mélodies signées Mathias Malzieu. L’album dépasse le million d’exemplaires vendus et Olivia remporte la Victoire de la musique de l’artiste féminine de l’année en 2006
Tout lui sourit donc et ses disques suivants, Miss Météores, Le Calme et la tempête et À nos corps-aimants, conrment son statut de chanteuse à la fois singulière et populaire
UNE AUTEURE QUI JOUE OU UNE ACTRICE QUI ÉCRIT
Olivia Ruiz est inclassable. La jeune femme se réinvente sans cesse.
Personnage magnétique sur scène, le cinéma lui fait rapidement les yeux doux. En 2012, elle tourne aux côtés de Gérard Jugnot et François Berléand dans Un jour mon père viendra et elle étonne dans le télélm États d’urgence en 2019. Elle y incarne avec sobriété une mère également policière de la BAC, en pleine descente aux enfers.
Ce que l’on ignorait alors, c’était le troisième talent d’Olivia Ruiz. Celui de conteuse. Ou plutôt, de raconteuse. Avec La Commode aux tiroirs de couleurs, on la découvre auteure dans un premier roman à son image, entre émotions à eur de peau et pugnacité.
Dans chaque tiroir, une révélation inattendue sur la vie d’une femme qui a connu la guerre d’Espagne et l’exil. Olivia Ruiz nous parle de la vie avec force et douceur. Cela la caractérise si bien.
Olivia Ruiz en 6 dates
 
1980 : Naissance d’Olivia Blanc le 1er janvier à Carcassonne.
2001 : La jeune femme s’arrête en demi-nale de la 1re Star Academy.
2005 : Succès de son deuxième album sorti chez Polydor-Universal La Femme chocolat (1,2 million d’exemplaires).
2009 : Elle signe tous les textes de son 3e album Miss Météores et en compose avec Mathias Malzieu toutes les musiques.
2016 : Elle présente la comédie musicale, Volver, inspirée de son histoire, jouée notamment au Théâtre national de Chaillot à Paris.
2019 : Elle obtient le rôle principal dans le télélm États d’urgence de Vincent Lannoo.